L’impulsion du projet c’est Jérôme Tatin qui raconte  : 

“Après le confinement j’ai pété les plombs, j’ai fait un cirque dans mon jardin ».

Mais comment ça s’est passé  ?

Le collectif d’artistes de la Compagnie de la Tarte aux Pommes, est implantée dans les Landes depuis 2004. Nous créons et proposons des spectacles et dispensons des cours de clowns et de chant.

Après le confinement nous voulions continuer à jouer malgré les restrictions et surtout  créer en donnant un regard artistique sur notre société. Nous voulions, plus que jamais, être libres tel des pirates des temps modernes. Nous avons donc lancé un appel à chantierS participatifS et à notre grande surprise une trentaine de personnes sont venues nous rejoindre (électriciens, charpentiers, artistes…).

Le 22 juillet 2020, le  Cirk Pirate est né après 3 mois de chantiers et principalement sur la base de matériaux de récupération.

Cette année là nous avons donné  7 représentations avec 8 artistes (dont mes filles Marlène et Sophie).  Les différentes disciplines étaient tissu, cerceau, roue cyr, mobylette acrobatique, jongleries, musiques originales et clown évidemment. Nous avons accueilli environ 1000 personnes sur tout l’été.

Cela fait maintenant 4 ans que l’histoire avance avec 40 représentations chez nous au Bercail à Uza (40) mais aussi dans les festivals, écoles, lieux alternatifs, devant 6000 personnes au total.

Pas mal non ?

Sous chapiteau …

En 2023 nous avons lancé un financement participatif pour investir dans un chapiteau : cela nous offrirait la possibilité de répéter hors saison et aussi proposer des dates de représentations au printemps et à l’automne en plus de celles d’été.

Notre public, nos amis, la famille ont été au rendez vous et nous sommes désormais implantés chez moi, au 1035 rue de St Julien rue de Saint Julien à Uza (40) France.

Il faut encore le démonter chaque année pour éviter une éventuelle tempête d’hiver, c’est du travail, mais les copains sont là, toujours fidèles au rendez-vous.

J’avoue que cela me dépasse parfois, dans le bon sens du terme, car les gens qui viennent aider disent merci en partant, les gens sont contents de voir qu’une atlternative aux projets « clé en main » ou à « l’entertainment » à l’américaine. C’est désormais un lieu où on s’entraine, où l’on propose des spectacles de qualité, engagés, variés et à dimension humaine, le tout sans subventions.